L’A.P.N.O. ( Association pour la Protection de la Nature au pays des Olonnes ) invite ses adhérents à une sortie nature consacrée à la l’histoire géomorphologique de l’estuaire de l’Auzance et à la recherche des araignées encore présentes à cette période de l’année.
Rendez-vous le dimanche 24 septembre 2023 à 9h45 sur le parking des Granges à l’extrémité de la rue des Granges / D80 – Olonne sur merr – Les Sables d’Olonne
Prévoir chaussures de marche et jumelles.
Renseignements tel 06 71 20 67 20 ou 06 24 65 54 19
Retrouvez-nous aux Conches Bressaudières en face de la Sainte Emilienne, Rd 80 le dimanche 28 mai à 10h pour la fête de la nature. L’APNO propose une balade de 2h avec animations pour mieux comprendre et découvrir la biodiversité, dans un espace dunaire exceptionnel situé entre forêt et marais.
Le prochain Repair café, organisé par l’APNO et la Municipalité aura lieu le :
Samedi 30 septembre 2023 à la salle Audubon de 9h30 à 12h30.
Un mixer en panne, un accroc dans un vêtement, un objet cassé, un vélo tordu ou pour l’entretien de base, une trottinette ou un vélo électrique pour l’entretien de base venez !
Venez apprendre à réparer vous même , à faire l’entretien ….
Votre matériel informatique, après un rapide diagnostic, venez apprendre à prendre soin de votre ordinateur…
Un vieux smartphone ? le Repair café les récupère pour les envoyer à l’Atelier du Pin (Emmaüs) où ils seront reconditionnés ou décortiqués pour en récupérer les métaux précieux.
Tout ceci se fait dans une ambiance conviviale autour de café, jus de fruits.
23 personnes au rendez-vous malgré le changement d’heure et un temps incertain ! André a déjà posé sa longue vue en direction du phare des barges pour observer les mouettes tridactyles sur la base du balcon du phare, René Soulard a fait le suivi de cette station pendant de nombreuses années.
Grâce aux ganivelles et aux grillages qui protègent la dune grise nous avons pu observer l’Ophrys des Olonnes Ophrys suboccidentalis olonae en fleur ; le raisin de mer Ephedra distachya en profite pour monter le long de ces clôtures ; le maceron cultivé Smyrnium olusatum est en fleur.
Au niveau du haut de plage, la ville a procédé à des travaux d’aménagements de protection de la dune par pause de ganivelles et la suppression d’un cheminement.
Nous observons Tourne-pierre et Bécasseau violet à la recherche de nourriture sur les rochers. Grand cormoran, Goeland brun, Goeland argenté, Goeland marin, Bernache cravant vont aussi être observés.
Tourne-pierre et bécasseau violet
Nous quittons la plage pour revenir dans la zone dunaire des Agaures très labourée par les sangliers ; ils déterrent les Ophrys des Olonnes pour se nourrir de leurs tubercules riche en amidon. Cette magnifique station d’orchidées est détruite ,nous ne pouvons que constater les dégâts.
Nous observons le lamier embrassant Lamium amplexicaule, l’alysson des sables Alyssum minus, l’Erodium à feuilles de cigue Erodium cicutarium, la Mibore printanière Mibora minima, le Cranson du Danemark Cochlearia danica, le fumeterre Fumaria officinalis, l’Ornithogale en ombelle Ornithogalum umbellatum,
Une Aigrette garzette s’est envolée lors de notre approche de la mare des Agaures, le Pouillot véloce se fait entendre, la Bouscarle de cetti, la Pie bavarde, le Canard colvert, le Rouge gorge familier, la Corneille noire, le Pigeon ramier vont être vus ou entendus. Cette mare a été creusée lorsque l’on en a prélevé le sable pour combler les marais afin de réaliser le parking de la criée. Elle est aujourd’hui protégée et fait partie des ENS (Espaces naturels sensibles) du département, c’est une halte migratoire très importante pour les passereaux.
Nous continuons vers les dunes de la Paracou, les sangliers ont continué leur labour et leur dégustation d’orchidées, continuant le massacre. Sont-ils devenus plus nombreux ? Ont-ils moins de ressources nutritives à leur disposition (insectes, vers), les questions se posent. Que faire ? Au niveau de l’ancienne décharge de la dune leur labour a remis à la surface les déchets ensevelis.
Nous continuons notre cheminement vers la zone humide très intéressante où l’on retrouve le scirpe jonc Scirpus holoschoenus, les saules Salix arenaria. Une intervention de la ville a permis cet hiver de supprimer les espèces exotiques envahissantes telles que le baccharis et les herbes de la pampa, arrachées par des chevaux.
Retour vers le parking par le littoral sous un beau soleil.
Nicole Barot
Les plantes rencontrées lors de la sortie sont présentées dans la rubrique BIODIVERSITE.
L’APNO (Association pour la protection de la Nature au pays des Olonne) invite ses adhérents à sa sortie nature du mois de mars dans les dunes grises de la Paracou. Cette sortie permettra de découvrir les nouveaux aménagements d’accès à la plage, la mare des Agaures et la destruction de la dune grise par les sangliers.
Rendez-vous le dimanche 26 mars 2023 à 9h45 sur le parking de la plage de la Paracou, rue de la bonne vierge – 85100 Les sables d’Olonne.
La salle de 300 personnes du cinéma Grand Palace des Sables d’Olonne était complète ce jeudi 10 novembre pour assister à la projection/débat organisée par l’APNO autour du film « La Fabrique des Pandémies » en présence de la journaliste et réalisatrice du film Marie Monique Robin,
Après le film, le débat s’est orienté sur :
Préserver la biodiversité, c’est protéger notre santé
Si nous continuons à détruire notre biodiversité, nous risquons de faire disparaître l’espèce humaine, car nous faisons partie intégrante de cette biodiversité qui nous est nécessaire et avec laquelle nous sommes en perpétuelle interaction
« Sur un territoire, une biodiversité riche assure de nombreux services : pollinisation, épuration de l’eau et de l’air, qualité des sols… mais aussi régulation des organismes vecteurs ou réservoirs de maladies. Dans un écosystème riche en espèces vivantes variées, chacune est présente en effectif réduit. Les prédateurs vont, par exemple, réguler la population de petits rongeurs ou d’animaux porteurs de tiques. Ces animaux ou insectes, où logent de nombreux agents pathogènes, ne vont pas pulluler. Les virus et les bactéries finissent alors « dilués » dans cet ensemble complexe… Si on prend l’exemple extrême des élevages intensifs, on comprend bien à quel point le manque de biodiversité peut être dangereux d’un point de vue sanitaire. Ce sont des endroits clos où l’on concentre de denses populations d’animaux au matériel génétique similaire : le jackpot pour un pathogène. » (Serge Morand écologue au Cirad)
Quelles solutions avons-nous ? * Diversifier les modes de productions des produits agricoles : Agroécologie, agroforesterie, systèmes agro-sylvo-pastoraux… * Protéger les forêts anciennes qui jouent un rôle dans les équilibres hydrologiques, la température locale et le stockage du carbone. La plantation d’arbres est loin d’être suffisante surtout en monoculture qui n’apporte aucune biodiversité. * Augmenter la biodiversité dans notre environnement en gardant des zones moins « tondues » dans nos espaces verts, parcs et jardins. La gestion différenciée permet aux plantes d’effectuer leur cycle de vie complet en redonnant des graines et d’assurer hébergement et alimentation à un plus grand nombre d’espèces qui vont se succéder tout le long de l’année * Manger moins de viande : par exemple, le soja importé du Brésil pour nourrir les animaux entraîne la destruction des forêts tropicales .* Manger bio et local : les pesticides sont nuisibles pour notre santé. Il est important de faire le lien entre la biodiversité extérieure et notre biodiversité interne : plus notre microbiote sera diversifié, plus nous serons immunisés contre les agressions extérieures.Plus nos enfants seront exposés précocement à l’environnement, à un environnement non sur-hygiènisé, plus ils créeront facilement des anticorps naturels contre les infections microbiennes. * Approche pluridisciplinaire et globale « One Health » : prise de conscience des liens étroits entre la santé humaine, celle des animaux et l’état écologique global. https://www.anses.fr/fr/content/one-health * Eradiquer la pauvreté : tant qu’on vit dans la pauvreté, on ne peut pas s’occuper de protéger la nature, on ne peut pas avoir accès à une nourriture saine et une santé de qualité. * Regrouper nos forces pour influencer les décisions politiques nationales et locales Plus nous serons nombreux à aller dans le sens de la santé planétaire…. https://apno.fr/adhesion/
Conclusion :« Il faut revoir notre modèle économique, notre rapport au vivant »
L’APNO organise une soirée en forêt d’Olonne pour découvrir la biodiversité de la dune et de la forêt au crépuscule, suivi d’un bivouac au cœur de la forêt:
20h : pique-nique
21h : balade guidée
23h : bivouac
Chacun peut venir à tout ou partie de la soirée
à prévoir :
– Apéro et pique-nique (sur les tables disponibles)
– chaussures et vêtements adaptés
– duvet, tapis de sol, fruits et fruits secs pour le petit déjeuner selon chacun
Le bivouac sera annulé en cas de temps incertain, l’APNO informera les participants le 29 juin matin.
L’assemblée générale s’est tenue le 16 mars 2024, vous pourrez retrouver très bientôt photos et vidéos sur le site de l’Apno : https://apno.fr/
Patrick Gueguen, Alain Le Gal et Christine Hamon n’ont pas renouvelé leur mandat, nous les remercions vivement pour tout le travail effectué pendants ces années.
Bienvenue à Brigitte Forestier, Brigitte Harmant ainsi que Vincent David qui sont devenus membres du conseil d’administration (CA).
Brigitte Forestier et Brigitte Harmant ont déjà pris en charge depuis un an le Repair Café à la suite de Jean-Michel Fournier, quant à Vincent, il a déjà fait parti du CA de 2004 à 2006.
Le nouveau CA a élu le bureau lors de sa réunion du 22 mars 2024, en voici la composition :
Présidente : Nicole BAROT
Vice-présidente : Dominique DETHIER
Vice président : François BOCHE
Secrétaire : Pascale LECONTE
Secrétaire adjoint : René SOULARD
Trésorier : Jean-Pierre GARCETTE
Trésorier adjoint : Laurent THIEBLIN
Autres membres : Gaec de la SALORGE, Christine CROISSANT, Vincent DAVID, Brigitte FORESTIER, Brigitte HARMANT, Josiane MELIER, Claude THIBURCE, Yves WILCOX.
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L’APNO a rencontré le commissaire enquêteur chargé de l’enquête publique relative à l’extension de l’aérodrome de la Lande le 15 avril 2024 et lui a remis sa déposition.
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Dans les prochains jours et prochaines semaines, voici les dates à réserver :
28 avril 2024 :
Fête des jardiniers au centre du bourg d’Olonne espace Jean de la Fontaine Stand APNO.
26 mai 2024 :
Dans le cadre de la fête de la nature, balade de 2 heures suivie d’un pique-nique :
Sauveterre entre estran, falaise et dunes. Étude des roches, faune et flore de l’estran
29 juin 2024 : Soirée crépusculaire en forêt d’Olonne
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L’évènement majeur de ce début d’année à été la journée « Protégeons la nature » qui s’est déroulée le 23 mars sur le site du Havre d’Olonne, et pour lequel, les membres du CA ont œuvré à sa préparation pendant presque 6 mois !
Expositions diverses (flore, biodiversité….), historique de l’APNO, projections de films, sorties natures, animations enfants et conférence ont été proposées aux visiteurs. Le point d’orgue était la conférence relative à la protection de la nature « hier, aujourd’hui et demain » de Rémi LUGLIA président de la société nationale de protection de la nature (SNPN).
À cette occasion, de nouveaux adhérents nous ont rejoints.
Ces informations et des photos sont en ligne sur le site de l’association, n’hésitez pas à le consulter.
Le Repair Café est une initiative de Martine Postma. Depuis 2007, elle s’investit dans la durabilité au niveau local de toutes les façons possibles. Le 18 octobre 2009, Martine a organisé le tout premier Repair Café à Amsterdam.
C’était une réussite éclatante. Pour Martine, ce succès a été la raison pour créer la Fondation Repair Café.
Depuis 2011, cette Fondation soutient des groupes locaux tant à l’intérieur qu’à l’extérieur qui veulent commencer leur propre Repair Café, propose des tutoriels de réparation…
Tous les Repair Cafés se sont désormais réunis dans un mouvement mondial qui s’investit pour préserver dans notre société la connaissance et le savoir-faire de la réparation.
Outre des Repair Cafés aux Pays-Bas, il y en a en Belgique, en Allemagne, en France, en Royaume-Uni, aux États-Unis et dans plusieurs pays partout dans le monde.
Ce mouvement mondial compte des adhérents dans plus de 40 pays, répartis sur six continents, soit actuellement 3 090 Repair Café.
2016 Création du Repair Café aux Sables d’Olonne
Halte au gaspillage! Jeter, cela suffit…
La commission « consommer autrement » de l’Association de Protection de la nature au Pays des Olonnes (APNO) en lien avec les Comités consultatifs de quartiers, ont mené en simultané une réflexion sur comment lutter contre le tout jetable, ne pas gaspiller les ressources … comment changer les habitudes de consommation ?
Pourquoi pas un Repair Café ?
De nombreuses rencontres ont lieu entre l’APNO, les conseillers de quartier et la Ville pour élaborer un projet en commun et établir les bases d’un Repair café sur les Sables d’Olonne.
L’APNO en assume la charge et le pilotage avec l’aide des bénévoles de l’Association et des quartiers. La Ville prête la salle Audubon, offre le « convivial » (boissons et gâteaux) et gère la communication par affichage, sur les réseaux sociaux de la ville et journaux.
Ateliers créés : électro-ménager, couture, vélo, machine à coudre, informatique.
Sont aussi présents « Le livre voyageur » pour l’échange de livres et la récupération des smartphones pour Emmaüs
1 avril 2017 : « Un mixer en panne, un vélo un peu tordu, un accroc dans un vêtement, des ennuis de machine à coudre, un livre voyageur, un smartphone qui s’ennuie…venez » c’est le slogan pour l’ouverture du premier Repair café à la salle Audubon.
L’Association pour la Protection de la Nature au pays des Olonnes (APNO) et France Nature Environnement Vendée proposent une animation gratuite autour de la vie sur la plage et du rôle des laisses de mer (c’est ce que la mer abandonne chaque jour) afin de sensibiliser petits et grands aux richesses du littoral et au problème d’érosion.
De 14h à 16h animation en continu
Gratuit
Contact Infos 0671206720
Mardi 9 juillet 2024 les Sables d’Olonne plage de la Paracou 14h à 16h
Jeudi 11 juillet 2024 les Sables d’Olonne plage des Graviers (Aubraie -Camping des Dunes) de 14h à 16h
Jeudi 8 août 2024 Les Sables (Olonne-sur mer) plage de Sauveterre (au niveau de la cale de 14h à 16h
Lundi 12 Août Les Sables (Olonne sur mer) plage des Granges de 14h à 16h
Dans le cadre de la fête de la Nature, l’APNO organise une sortie nature : « Sauveterre, entre estran, falaises et dunes pour découvrir la diversité géologique, la biodiversité et les problèmes d’érosion.
La sortie aura lieu de 10h à 12h, elle sera suivie d’un pique- nique tiré du sac.
Rendez-vous dimanche 26 Mai, à 9h45, parking de Sauveterre
Journée bien humide avec de la pluie, 23 personnes étaient présentes autour de la mare des Agaures. Site choisi par l’APNO pour illustrer cette Journée mondiale des zones humides et se rappeler la convention relative aux zones humides « d’importances internationales pour les habitats des oiseaux d’eau », élaborée le 2 février 1971 à Ramsar en Iran et signée par 171 pays.
La mare des Agaures, située près du littoral est une halte migratoire importante pour les oiseaux. C’est une mare artificielle creusée fin des années 1950 pour l’exploitation du sable, elle a été acquise en 2016 par le département et est intégrée à l’espace naturel sensible (ENS) « Dune de la Paracou ». D’une superficie de 2,4 ha, elle fait partie de la zone Natura 2000 et des travaux de restauration ont été effectués en 2023 afin de retrouver des espèces végétales disparues comme l’épipactis des marais ; un suivi est prévu pour ces espèces. Ainsi, des travaux de coupes de ligneux – peuplier blanc, laurier sauce, baccharis – ont été effectués ; des clôtures de protection et un nouveau cheminement ont été mis en place.
Les objectifs des ENS sont de préserver la qualité des sites et d’assurer la sauvegarde des habitats naturels mais aussi d’être aménagé pour être ouvert au public sauf exception justifiée. Ainsi en 2024, un belvédère doit être construit au-dessus de la roselière.
L’A.P.N.O. ( Association pour la Protection de la Nature au pays des Olonnes ) invite ses adhérents à une sortie nature le dimanche 25 février, journée mondiale de zones humides. Nous irons voir la mare des Agaures qui est une halte migratoire importante pour les oiseaux. C’est une mare artificielle creusée pour l’exploitation du sable, acquise en 2016 par le département et intégrée à l’espace naturel sensible dunaire.
Rendez-vous le dimanche 25 février à 9h45 sur le parking de La Paracou, rue Georges-Pernoud, Les Sables-d’Olonne
Journée exceptionnelle pour fêter les 50 ans de l’APNO, 65 personnes étaient présentes dès le matin pour la découverte de la faune, de la flore, des coteaux et des marais. Les sorties étaient animées par Josiane, Damien, Matthieu, André, Jean-Marc.
Différentes expositions ont permis de découvrir en photos la biodiversité au niveau de l’agglomération des Sables d’Olonne et la richesse de ses milieux.
Des projections de films réalisés par Petite Lanterne ou sortis des archives INA ont été données en début d’après-midi.
Les enfants n’étaient pas oubliés et avaient un choix de plusieurs animations.
Le clou de la journée était la conférence « Les enjeux actuels de la protection de la nature » présentée par Rémi LUGLIA, historien naturaliste et président de la SNPN, (Société Nationale de Protection de la Nature) devant une centaine de personnes.
L’intérêt de l’être humain est de vivre dans un système (un anthroposystème, une nature dont il fait partie) qui est durable, résistant et résilient durant les crises. Les atteintes de l’homme sur la nature sont nombreuses, de plus en plus importantes et observées depuis longtemps : 1er colloque international organisé sur ce sujet par le Museum d’histoire naturelle à Paris en 1923, livre « Avant que nature meure » écrit par Jean DORST directeur de ce Museum en 1965 … Beaucoup d’associations de protection de la nature ont été créées pour réagir, comme l’APNO, dans les années 1970.
Cette crise s’amplifie et est systémique ; l’érosion de la biodiversité a 5 causes principales qui s’accroissent :
– les usages des terres et des mers,
– les biocides,
– la surexploitation des espèces,
– les pollutions et le déplacement des espèces qui deviennent envahissantes.
(Cela inclut la surconsommation d’énergie, le problème carbone et le réchauffement climatique.)
Les solutions pour ralentir et réduire cette crise sont les suivantes :
– réduire les pressions humaines : les constats sont partagés et font l’objet de textes « stratégies » ambitieux, mais le plus souvent non mis en œuvre. Il faut pousser à de réelles actions publiques.
– Vivre avec sobriété : prendre moins de place, réduire notre consommation de ressources, arrêter de surconsommer, arrêter de vivre au préjudice de la nature, des populations défavorisées, des générations futures ainsi que des espaces naturels et agricoles.
– Protéger les espèces en danger. …?
– Créer des parcs nationaux et des réserves naturelles réellement protégés.
– Prendre soin de la nature ordinaire.
– Restaurer les milieux trop abîmés et les entretenir, par exemple les cours d’eau.
– Renaturer les espaces artificialisés, cohabiter avec la nature : une véritable réconciliation !
Bref, une conférence passionnante qui a permis un débat très intéressant et démontré l’importance et l’intérêt du travail de nos associations hier, aujourd’hui et …demain.