Décès de Alain LE GAL ancien président de l’APNO


L’APNO et ses administrateurs  ont l’immense regret de vous annoncer le décès d’Alain LE GAL  survenu le 3 octobre dernier, veille du Repair Café auquel il a tant contribué. Entré au conseil d’administration en 2009 pour suivre le dossier du SAGE, puis trésorier, il est devenu un président trop éphémère de l’APNO entre 2017 et 2019 avant que des problèmes de santé l’empêchent de poursuivre son engagement pour une préservation de notre environnement au sens le plus large ces toutes dernières années.          

Alain a représenté France Nature Environnement du niveau local jusqu’au niveau régional et imprimé sa marque dans de nombreux dossiers.

Auparavant adjoint au maire d’Olonne de 2002 à 2008, il  a donné au premier  SCOT du Pays des Olonnes son caractère particulièrement avancé dans la réduction de la consommation d’espace pour l’habitat de 35% et dans la protection stricte des espaces naturels du territoire,  initiant ensuite la création d’une trame verte et bleue reconnue essentielle aujourd’hui.

L’APNO transmet ses plus sincères condoléances à toute sa famille et au vaste cercle d’amis qu’il s’est constitué par ses activités.

 L’APNO


Alain Le Gal s’en est allé ce 3 octobre 2025. Ses amis de France Nature Environnement, mouvement auquel il était particulièrement attaché, tiennent à souligner son implication et le rôle qui a été le sien dans la promotion de politiques d’aménagement responsables vis-à-vis de l’environnement et des milieux naturels, comme dans l’animation du réseau associatif.

Il fut d’abord, en tant qu’adjoint à l’urbanisme de la commune d’Olonne-sur-Mer (2001-2008), le promoteur de documents d’urbanisme particulièrement novateurs :

– le premier Schéma de cohérence territoriale (SCoT) du canton des Sables-d’Olonne, approuvé en 2008. Ce document de planification affichait la volonté de réduire de 35 % la consommation d’espace pour l’habitat, afin de freiner l’extension de la « tache urbaine » qui pouvait jusqu’alors paraître comme sans limite, et de préserver des espaces naturels toujours menacés ; le lancement d’une étude de la trame verte et bleue (TVB), avec ses corridors écologiques aujourd’hui si indispensables, s’en suivit ;

– un plan local d’urbanisme communal (PLU) imposant une part de logements locatifs sociaux de 20 %, conformément à la loi, et si difficile à faire admettre dans toutes ses nouvelles dispositions restrictives qu’il ne fut arrêté qu’à la veille des municipales de 2008.

Une fois son mandat d’élu achevé, c’est vers l’APNO qu’il se tourne, dès 2009, entrant au conseil d’administration avec un intérêt marqué pour la protection de la ressource en eau soumise à de fortes pressions. Représentant l’APNO à la commission locale de l’eau (CLE) chargée du schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE Auzance-Vertonne et cours d’eau côtiers), il y exerce ses capacités de négociateur. Voir les décideurs du département se rallier en 2011 à la position des associations de protection de la nature et de l’environnement opposées au projet de barrage sur l’Auzance, fut assurément pour lui une grande satisfaction.

Son engagement s’était rapidement étendu à la Coordination des associations environnementales du littoral vendéen (COORLIT85), aux côtés d’Anne-Marie Grimaud ; puis bientôt à Vendée Nature Environnement, dont il fut l’un des administrateurs dans les débuts, et enfin aux conseils d’administration de FNE Vendée et Pays de la Loire, de 2019 à 2022. Sa curiosité, son recul et ses analyses caractérisaient sa façon de travailler ; son expérience des questions d’urbanisme renforçait la pertinence de ses interventions.

Il est élu à la présidence de l’APNO en 2017, après en avoir été le trésorier. Cette période correspond au lancement d’un Repair Café, et aux manifestations mensuelles devant la mairie pour collecter les signatures de la pétition contre les pesticides du mouvement « Nous voulons des coquelicots ». Autant de moments de rencontre avec les habitants dans lesquels son dynamisme trouve à s’exprimer.

Après deux années à la présidence de l’APNO, il s’investit dans la création du Collectif Sol’aire Côte de Lumiere, qui se donne pour mission, à partir de 2022, de développer la part des énergies renouvelables consommées par les ménages du littoral vendéen tout en limitant leur coût.

Malgré la maladie, il fut encore présent lors de la journée de clôture du cinquantenaire de l’APNO, en mars 2024. Pour sa part, d’abord en tant qu’élu, puis comme militant associatif, c’est une vingtaine d’années de sa vie qu’il aura consacré à l’engagement pour l’intérêt général et au service du bien commun.

 FNE