Sur les traces de G. Durand 17/05/16

APNO -Fête de la nature 2016 « Sur les traces de Georges DURAND »

Trente personnes au rendez-vous de cette fête de la Nature 2016 pour se mettre dans les pas de Georges Durand (1186-1964) et refaire une sortie botanique effectuée le 17 mai 1906, il y a…110ans ! Thierry nous a distribué le petit bulletin de 1906 de la Société Botanique avec le nom des plantes observées ce jour-là par les 6 botanistes !

Pour le marais des Bourbes le premier sur la liste est vite trouvé : c’est Iris pseudo-Acorus avec ses belles fleurs jaunes ; nous repérons Renonculus sceleratus sur la parcelle APNO, le trèfle d’eau (Menyanthes trifolia ) et Lemna triscula y sont aussi présentes mais il faudrait s’enfoncer profondément et nous n’avons pas l’équipement nécessaire. Sortant de l’eau nous observons Rumex hydrolapathum , différents roseaux, les marisques (Cladium mariscus ), les massettes (Typha latifolia) et les carex formant les touradons Carex elata, Carex paniculata ainsi que les fougères Thelipteris palustris et les prêles ( Equisetum sp ). Chemin faisant nous avons retrouvé Salvia verbenacea, Arum italicum , Oenanthe crocata, Anthriscus sylvestris mais aussi la chélidoine (Chelidonium majus), Veronica chamaedrys, Lycopus europeus, l’Eupatoire è feuille de chanvre( Eupatorium cannabinum), l’alliaire ( Alliara petiolata ), l’aristoloche ( Aristolochia clematis), le néflier( Mespilus germanica), le cormier (Sorbus domestica), l’alisier (Sorbus torminalis) , l’aulne (Alnus glutinosausa)….

Pique-nique très sympathique, Claude nous reçoit sur son terrain des Bourbes et nous fait visiter son domaine tout en nous présentant ses abeilles.

Nous repartons pour la dune boisée avec ses plantations de pin maritime (Pinus pinaster), on y retrouve aussi le chêne vert (Quercus ilex), le chêne pubescent (Quercus pubescent), le chêne pédonculé(Quercus pedonculatus), le robinier (Robinia pseudo acacia), l’érable sycomore (Acer pseudo platanus) ; en sous- bois le troène (Ligustrum vulgare), le saule nain (Salix repens) et le rosier des dunes (Rosa pimpinellifolia ) . En cheminant dans les zones dégagées par des coupes de bois nous retrouvons la plupart des plantes Phleum arenarium, Scirpus holoschoenus, Euphorbia portllandica , Sanguisorba minor, Polygala vulgaris, Juncus acutus … En arrivant sur la dune grise nous trouvons les tapis d’Ephedra distachya et d’immortelle des dunes (Helichrysum stoechas ) , le dompte venin ( Vincetoxicum officinale), Cochlearia danica en fruit, et de belles stations de Sceau de Salomon odorant ( Polygonatum odoratum), le coquelicot ( Papaver dubium), des orchidées (Anacamptis pyramidalis , des plantes parasites Orobanche galii associé à Galium arenarium, le Silène conique (Silena conica), la giroflée des dunes (Matthiola sinuata), le panicaut maritime ( Eryngium maritimum) , Euphorbia paralias , le liseron des sables (Convolvulus soldanella) et la très protégée petite bourrache du littoral (Omphalodes littoralis) ! 

Nous étions tous très satisfaits d’avoir retrouvé la plupart des plantes identifiées par nos botanistes 110 ans plus tôt, dans des zones remarquables qui ont été heureusement assez bien protégées.

NB